Saillans(26) - Cols de la Chaudière et Col de Penne - Lundi 8 juillet 2019
Sortie Saillans du 8 Juillet 2019
Présents sur le podium : Jean Louis Sagnard, Henri Charrondière, François Morlé
Sortie « saillante » (une redite du narrateur…) désormais classique « à chaud d’hier et avec peine ». A petit effectif, petit CR des faits saillants…
Démarrage à 9 h pile à 3, nombre garantissant la certitude de figurer pour une fois tous sur le podium. Sans doute muris par cette certitude la mise en jambe (comme du reste le reste de la balade…) se fait parfaitement groupée dans la monté du col de la chaudière. Arrivée au col dans un vacarme infernal, poursuivis par un chasse-neige rouge qui s’obstine à enlever les quelques cailloux (et accessoirement une partie du bitume ramolli…) présents sur la route. Echanges courtois entre Jean Louis et le chauffeur du camion rouge obérant la possibilité de le solliciter pour la prise de vue traditionnelle devant la pancarte. Descente au frais comme des princes (d’où l’expression…) en court-circuitant Bourdeau vers Crupies par 7 km sportifs de fin gravillon (le chasse-neige n’étant pas encore arrivé jusque là…). Chaude remontée sur le col Lescou puis descente en roue libre jusqu’à Saint Nazaire dans le désert où nous attendent les demis et le plat du jour, qu’a fait (café) l’aubergiste. Persécutés par les mouches, notre trio repart d’un seul homme sous le soleil au zénith vers le col de Pennes. Puis, révision forcée du matériel embarqué sollicité par une crevaison soudaine de l’avant de Jean Louis peu avant Aucelon. L’occasion de comparer entre nous 3 la performance inégale de nos différents démontes-pneu, de constater la nécessité de changer plus souvent ses pneus, de tester le bon fonctionnement de nos pompes à main et de s’assurer d’emporter une (voire plusieurs) chambre, le tout si possible avant de partir (surtout les jours où ni Jean Bricaud ni Pierre Brazier ne sont pas des nôtres ce jour-là). Conditions heureusement réunies grâce à la mise en commun du contenu de nos 3 sacoches respectives. Reprise, l’esprit rempli de bonnes résolutions (tirant les leçons d’Aucelon) pour une pause bien méritée à l’ombre du tilleul de la bucolique place d’Aucelon après de fraiches ablutions sous l’inoubliable fontaine verte à manivelle. Le temps que le ciel s’assombrisse et nous finissons presqu’au frais jusqu’au col de Pennes où nous sortons de la sieste un bienheureux chercheur du muséum naturel de Paris captivé par les nuées de pyrales du buis voletant tout autour. A chaque jour suffisant sa peine, nous replongeons vers la vallée pour suivre le serpent bleuté de la Roanne dont les trous d’eau sont toujours aussi aguichants. Finish au brumisateur et arrivée sur la place de Saillans tout juste avant l’orage (saluons le perfectionnisme et la performance de l’animateur !) où nous trinquons une dernière fois pour fêter cette magnifique balade addictive au fort goût de revenez-y.
Pour le carnet de bal : 93 km et 1850 m de dénivelée.
François