Frontonas (38) - Promeneurs et Randonneurs - Vendredi 18 Janvier 2019
Compte-rendu rédigé par Jeannot
« Quand Patrick m’a demandé, comme ça, si je voulais faire le compte rendu de la sortie, j’ai dit oui sans réfléchir plus que ça.
Mais après coup, en roulant et en réfléchissant (avec des neurones, il est vrai, plutôt engourdis par le froid) je me suis dit : aïe, aïe aïe … première sortie de l’année et premier casse-tête.
En effet, comment commenter une sortie sans évènements spécifiques et sans relief particulier (à part bien sûr celui des routes iséroises qui n’en manquent pas … je parle du relief évidemment) ?
Comment faire le buzz en évoquant seulement les chiottes de Vénérieu, où beaucoup espéraient se délester de quelques produits naturels, et pour certains (pas de noms !) de substances nettement moins naturelles, plus proches paraît-il du glyphosate que du beaujolais nouveau … ou pas ?
Les chiottes en question ont été rasées de près ce qui, compte tenu de leur état antérieur constamment encombré (je reste poli !) constitue quasiment un acte de salubrité publique.
Pour le coup, les haies de lauriers avoisinantes ont subi un assaut forcené et certaines de ces belles plantes, en pleine forme avant notre passage, doivent présenter maintenant un aspect beaucoup moins fringant, surtout celles qui ont bénéficié, si j’ose dire, d’un surcroît d’engrais (voir plus haut).
Comment faire le buzz en dénonçant lâchement (nul n’est parfait !) ceux qui prétendent que notre Jean- Pierre de Vassieux (dit aussi Moustache … je me demande bien pourquoi !) avale, en une journée de vélo autant de nourriture diverse et variée que de kilomètres ?
Vous allez me dire que tout ça ne présente pas beaucoup d’intérêt, mais ne comptez pas sur moi pour vous décrire par le menu (je ne parle pas de celui du restaurant) ce que tout un chacun peut découvrir en consultant, (non pas la carte du restaurant), mais celle d’Openrunner qui vous indique en même temps la route suivie, les bleds traversés et qui plus est le dénivelé correspondant.
J’en étais là de mes réflexions quand nous avons croisé un homme à pied, plus vraiment jeune, mais l’oeil vif et l’allure encore alerte, qui s’est écrié à notre passage ; allez les jeunes, bravo c’est bien ce que vous faites !
Ce n’était rien (comme disait Brassens) mais j’ai pensé alors que quel que soit son âge, on est toujours le vieux de quelqu’un et aussi le jeune de quelqu’un.
Finalement, c’est comme le vélo, on trouve toujours plus faible que soi (même moi c’est pour vous dire !) et plus fort que soi (et alors là, croyez-moi, je parle en connaissance de cause !).
Et c’est sur cette brillante pensée, que je soumets à votre réflexion pour vos longues heures de selle à venir (ma pudeur m’interdit de la commenter celle-là), que je vous laisse en vous souhaitant, à toutes et tous, une très bonne année. »