Régnié Durette (69) Promeneurs 2 Jeudi 18 Octobre 20178
Le compte rendu de François:
Sortie Régnié-Burette (18 Octobre 2018)
Présents dans le désordre : Jean-Louis Sagnard, Gilbert Boulon, Jeannot Gérard, Jean Bricaud, Jean Pierre Royet (de Vassieu…), Patrick Mallet, Manuel Valledor, Jean Michel Bernoud, Valérie Pouyoune, François Morlé.
Rendez-vous ce matin entre Quincié et Cercié dans le Beaujolais pour un vi(gne)ron s(u)avem(m)ent concocté par Manu. La « foire aux vingts » n’étant annoncée que pour la semaine suivante, nous n’en sommes pas moins dix codapiens déjà bien alléchés par les nombreux noms de crus jalonnant ce beau parcours 9226715. Rapide débriefing règlementaire et photo sur 3 pieds comme pour les grands jours.
Le premier cru de Villé-Morgon se mérite dès la première dizaine de km avec un petit coteau à 6 ou 7 degrés qui passe tout seul. Superbe vue sur le Moulin à Vent – aperçu juste après - en traversant successivement Chiroubles, Fleurie puis Chénas. Ca tourne un peu dans tous les sens (droite, gauche, propre et figuré)… Douce sensation euphorique dont on ne sait si elle provient des vapeurs de vendange, de la beauté des couleurs d’automne et/ou du simple bonheur de véloter en bonne compagnie.
Chacun note au passage la délicatesse du tracé qui autorise deux courtes pauses-poses-photo devant boucheries-charcuteries en solde aux noms de Boulon (décidément, y’en a partout !) puis Lapalus. Exercice surprise de dispersion pour des essais de GPS, de couverture de réseau cellulaire et de suivi à vue sur parcours avec peu de visibilité. Résultats concluants objectivés par un regroupement réussi sans délai sur la place de Juliénas suivi d’un débat passionné sur « l’incidence des nouvelles technologies sur le comportement grégaire des personnes agées pratiquant le vélo de loisir sur parcours accidenté mais non accidentogène ».
Reprise en pleine conscience dans les pentes soutenues du col de Gerbet (mais qui ne rend pas malade) que l’on rejoint au trentième km, bluffés par notre vénéré « costaugénaire » Jean qui prend la 3eme place sur le podium, les doigts dans le nez cette fois-ci sans pile. Acclamations unanimes à l’arrivée toujours aussi « décontrat » de Valérie qui ne semble pas sentir les pentes (qui tient bien les cols dit-on). Descente de rêve, à nouveau grisés par la beauté du site d’où l’on découvre le clocher de l’église de Jullié émergeant mystérieusement de la brume au milieu des rangs de vignes toujours aussi chaudement colorés. Casse-croute farniente au soleil sur la terrasse de l’épicerie de Jullié ce qui permet à Jean Pierre de se remplir le ventre et accessoirement d’alléger son sac (opération dont l’incidence quant au ressenti dans les pentes qui vont suivre interroge puisqu’il ne s’agit au premier abord que d’un simple transfert de contenu, le poids sur le vélo restant le même… ??).
Dégustation du coteau de Vauxrenard qui frise les 12 degrés mais dont les longueurs en bouche à l’heure de la sieste méritent le déplacement et mettent l’eau à la gourde. Delà… Delà…ben je ne sais pas si c’est les vapeurs d’automne mais je ne me rappelle plus très bien: si ce n’est encore des belles rangées de vignes superbement colorées, de délicieux grains de raisins sucrés grappillés en passant qu’on croyait des myrtilles (2018 devrait être une bonne année), de l’impression de planer au-dessus des nuages pour finir surpris d’arriver si tôt au parking et de devoir déjà rentrer en ville.
Souvenir de la délicate attention de Manu qui nous offre généreusement la bière et l’eau gazeuse gardées secrètement au frais dans sa glacière pour le bonheur de nous tous. Encore Grand Merci à Manu pour cette mémorable balade au gout de revenez-y qui « valait de l’or » ainsi qu’à tous pour l’excellente ambiance.
Pour le carnet de bal : 1200 D+ et 60 km. Un parcours « Grand Cru » à consommer sans modération.