Frontonas Promeneurs 2 ----------- Mardi 16 octobre 2018
13 Randonneurs et Promeneurs pour cette sortie à Frontonas (38) avec Patrick comme animateur et une seule dame,Colette ,au milieu de tous ces hommes et un revenant Alain qui animait dans un temps passé ces types de sorties.
Une petite brume vers Veyssilieu,les vaches curieuses ont de l'animation ce matin
Après Trept un arrêt à Soleymieux
Arandon,Faverges et Courtenay avec sa côte et ses ânes
Le moment tant attendu du pique nique à Optevoz au km 52
Le retour par Crémieu avec l'étang de Ry ,son château et ses marcheurs qui font du sur place
Le retour est proche,toujours à bonne vitesse
C'est l'arrivée très tôt sur la place de Frontonas,tout le monde est content de cette sortie après 74km et 900m de dénivelé parcourus par les leaders à plus de 20km/h.
Merci à Bruno et à son beau vélo VERT pour ses photos à la chaine et acrobatiques,il a fait de gros progrès depuis son arrivée il y a pile 2 ans sur une sortie au départ de Frontonas avec quelques uns présents à la sortie de ce jour qui ont partagé la photo souvenir avec lui .
Ne pas oublier en fin d'article le compte rendu de Jeannot original et humoristique et qui vaut le déplacement.
Nul doute,maintenant qu'on connait son talent,qu'il sera souvent mis à contribution à l'avenir.
Bravo Jeannot
Commentaires de la sortie par Jeannot
Après la grisaille de Lyon, et ses embouteillages qui sont aujourd’hui tout aussi renommés que ses bouchons, c’est Frontonas qui nous accueille ce mardi en tant que ville départ de l’étape du jour.
Nos moyens étant ce qu’ils sont, Frontonas servira également de ville arrivée.
Tout le monde est là à l’heure, mais un cri unanime s’élève soudain de douze poitrines viriles : « Où sont les femmes ? »
En effet, seule Colette (qui fait donc la treizième) a osé affronter les pentes iséroises et les mâles mollets qui vont les dompter (les pentes, pour ceux qui auraient du mal(e) à suivre).
Nos moyens étant ce qu’ils sont, Frontonas servira également de ville arrivée.
Tout le monde est là à l’heure, mais un cri unanime s’élève soudain de douze poitrines viriles : « Où sont les femmes ? »
En effet, seule Colette (qui fait donc la treizième) a osé affronter les pentes iséroises et les mâles mollets qui vont les dompter (les pentes, pour ceux qui auraient du mal(e) à suivre).
Des voix s’élèvent pour souligner que finalement, si on compte de moins en moins de gentes dames à nos parties de moulinette cycliste, c’est peut-être qu’on a fait preuve, par le passé, d’une forme de harcèlement peu acceptable par les temps qui courent.
J’imagine aussitôt ce qui, dieu merci, ne s’est jamais produit : une horde de cyclistes féminines, court vêtues comme il se doit, brandissant au départ de la ville étape du jour des banderoles affichant : « Balance ton vieux cyclo codapien ! »
Je m’égare, je m’égare …
Heureusement, à neuf heures précises, Patrick nous entraîne sur les routes, imprimant dès le départ un rythme soutenu qui nous fait vite comprendre qu’on n’est pas là pour rigoler. Mais on saisit très vite le pourquoi du comment : en fait il veut tout simplement nous faire avaler très vite (si, si…) ce qui constitue la difficulté majeure de la journée, une pente assez raide, d’un kilomètre environ, et surtout « n’oubliez pas de tourner à droite avant le sommet. »
Bon, après plusieurs alertes (et toujours pas de pente), et des questions du genre « A quoi on reconnaît le sommet si on n’y va pas ? » on finit par l’oublier cette fameuse montée … et quand on y arrive enfin, parce qu’elle existe vraiment, contrairement à ce que certains en disaient, on l’avale avec soulagement.
Des bosses, des descentes, puis d’autres bosses (c’est l’Isère !) nous emmènent à midi pétante à l’Auberges des Peintres à Optevoz.
Bon accueil, commande traditionnelle des boissons. Quand le patron s’inquiète de savoir si tout le monde a eu sa consommation, Patrick lui précise : « On est treize » que le patron traduit aussitôt par « Un lait-fraise ? » Je ne veux pas cafter, mais je vois Manu s’étouffer de rire avec son sandwich : ben quoi Manu, tun’aimes pas le lait-fraise ?
Repas tranquille, café et départ discret (après avoir payé quand même) pour ne pas exciter l’Amicale des Chasseurs réunis au bar pour l’apéro, l’apéro, l’apéro … On ne sait jamais, des fois qu’ils confondraient un de nos échassiers cyclistes avec la fameuse gallinette cendrée.
Crémieu est traversée sans coup férir (j’aime bien cette expression) et après quelques dernières bosses et descentes, retour à quatorze heures au point de départ qui devient donc, vous en conviendrez, le point d’arrivée.
Au final, très belle ballade, par un temps idéal, avec une équipe homogène.
Beaucoup de rires, quelques grimaces de temps en temps, et une bonne humeur qui les fait vite oublier (les grimaces bien sûr pour ceux qui auraient décroché en lisant mes élucubrations).
Merci Patrick, merci Marco qui a fait le serre-file, et merci à tous les participants, harceleurs, échassiers et autres pour ce moment (tiens ça me rappelle quelqu’un !)