Les Ollières sur Eyrieux (07) Promeneurs 2 --- Mercredi 11 juillet 2018
Sortie les Ollières du 7 Juillet 2018
Présents à la pelle : Jean Louis Sagnard, Gilbert Boulon, Henri Charrondière, Jean Pierre Royet, Jeannot, François Morlé
De retour au pays de Gilbert où les siens sévissent pour faire un petit bout long à vélo en Ardèche…
Convertis depuis l’an passé, c’est donc à l’église et non au temple que nous nous retrouvons ¼ d’heure avant l’heure comme il se doit. Les techniques évoluant, la photo du départ se prend désormais sur 3 pieds filmés en live. Grand beau temps, vent du nord, la journée s’annonce jouissive.
Traversée de l’Eyrieux pour monter en face, cette fois-ci au sec, avec un brin d’émotion en doublant le camping « le Chambourlas » où nous avions jadis trouvé refuge. Ca « mouline » fort jusqu’au col avant de plonger sur Privas (vue magnifique) pointant du coin de l’œil au loin le col de l’Escrinet. Gymkhana dans les traditionnels embouteillages de la ville et nous y voilà…Il nous faut nous escrimer à monter le col (non, non vérification faite l’écrit n’é-tait pas formulé ainsi dans le CR de l’an passé…). Petite forme de Gilbert qui revient tout juste d’une épuisante randonnée pédestre dans les Cévennes et qui snobera le diverticule du col pour filer directement en direction du Gerbier. Jeannot en connaisseur (dans un temps lointain, ardéchois d’adoption) nous invite à pousser jusqu’à la somptueuse maison des chasseurs d’où l’on découvre la magnifique vue sur Aubenas. Quelques graines pour ne pas perdre Jean Pierre et nous rattrapons Gilbert dans la douce montée de l’enchainement des cols des Pierres de faux, de Sarrazet (toujours en descente…) puis de la Fayolle pour finir sur la terrasse de la « ferme attitude » (https://www.ferme-auberge-saintjosephdesbancs.fr). Nous casse-crouton(s) en trempant laLeffe dans les demis servis par deux charmantes et fidèles serveuses (l’ancienne et la nouvelle) et offerts (les demis) par Henri qui se réjouit d’être sorti indemne d’un triple saut périlleux à vélo sur les quais de Saône.
Reprise nonchalante (mais un peu quand même…) nous somnolons vers le col de Miraud quand nous sommes soudain réveillés par un bruit d’éclatement. Sans rire, c’est bien Jean Louis qui vient d’éclater à l’arrière (excusez du pneu usagé…). Pensées amicales pour Jean dont nous essayons tant bien que mal de nous rappeler les conseils pour réparer « vite fait bien fait » le trou avec le fragment d’un autre pneu usagé tiré de la sacoche des plus anciens heureusement prévoyants.
Débat désormais rituel au col des vios sur la question de savoir si l’on prolonge ou non les réjouissances à plat jusqu’à Mezilhac ou si nous plongeons à regret directement sur Saint Pierreville. Débat une nouvelle tranché en faveur de Saint Pierreville sous la douce pression du garage Citroën de Jean Pierre (qui finalement concèdera par téléphone à lui « la garder au chaud » jusqu’au lendemain …).
Petite pause d’histoire où Gilbert nous avoue avoir partagé le banc du camarade Lavis à l’école de Saint Pierreville entre deux levées d’écrou pour la récréation (dixit Jeannot en pleine forme).
Arrêt au traiteur de Saint Sauveur de Montagu pour refaire le stock de caillettes ardéchoises et boire un dernier verre offert par Jean Louis. Retour devant l’église entre 15 et 16 h la mort dans l’âme.
Merci encore à Gilbert et Jean Louis pour cette superbe sortie, à Henri et Jean Louis pour les pots et à tous les potes pour l’ambiance potache toujours si conviviale. RDV aux amateurs si TVB le 7 aôut pour le Gerbier aperçu en passant J
Pour le carnet de bal : 85 km, 1400 m de D+ rafraichis par un petit vent du Nord qui nous a épargné la surchauffe.