Cercié Promeneurs vendredi 7 avril 2017
Une sortie matinale (départ à 8h30) à Cercié ce vendredi 7 avril pour 14 particpants dont 2 féminines,Marie France et Joelle qui accompagne Manu dans l'organisation de cette sortie beaujolaise
Le soleil nous fait retrouver Jean Yves et Raymond venu de Macon pas très éloigné
Les petites routes très plates sur 20km sont empruntées à bonne allure ,il ne fait pas très chaud mais les prévisions météo sont très optimistes pour la suite
Un petit arrêt bienvenu
C est reparti bien en ligne au milieu des vignes
Il est temps de s'attaquer à la première côte du jour le col de St Bonnet
Un premier petit incident,une crevaison de Gérard vite réparée
Je reste avec lui et on rejoint rapidement le groupe au sommet
C'est reparti vers le 2eme col ,La Croix de Montmain
L'arrivée enfin
Un 3eme col,celui de La Croix Rozier nous attend à 4 km
Au moment de repartir et d'appuyer sur les pédales Jeannot casse sa chaine,incident assez rare
Ayant plusieur fois changé des chaines je lui propose de l'aide avec Jean Michel et Raymond. On arrive à réparer avec le dérive chaine et l'attache rapide que chacun devrait posséder dans son vélo,ça ne pèse pas lourd.
Jeannot a donné ses remarques judicieuses sur le rapport joint en fin d'article,je pense qu'il faudra ajouter à la formation mécanique de notre spécialiste Jean la façon pratique de réparer une chaine,même si c'est beaucoup plus facile à la maison que au sommet d'un col.
Du coup les 4 retardataires suivis par Manu vont tous pouvoir terminer cette belle sortie en passant pour finir le col de La Croix Marchampt en descente dans ce sens et fondre sur Cercié à grande vitesse
pour profiter pleinement du repas au restaurant pris à Beaujeu qui termine en beauté la sortie de 57km et 950m de dénivelé
Enfin les réflexions de Jeannot sur un incident qui peut arriver à tous
Réflexion autour d’un banal incident …
Ainsi, après des années de pratique, j’ai connu pour la première fois un incident pas aussi rare que ça (Jean-Louis en a recensé au moins 3 au cours des dernières saisons CODAP) : un bris de chaîne.
Comme beaucoup, je pense, j’imaginais jusque là que ce genre d’incident ne pouvait être lié qu’à un défaut de maintenance ou, pour le moins, à une certaine négligence.
Difficile, dans ces conditions, de lutter contre le sentiment de culpabilité qui vous envahit dès lors que vous vous retrouvez au bord de la route, la chaîne brisée dans une main et, dans la sacoche, un dérive-chaîne et un maillon rapide dont vous ignorez, comme moi, le bon usage.
Or depuis toujours, je nettoie et lubrifie ma chaîne toutes les deux ou trois sorties (chose faite précisément jeudi soir) et, après vérification, il s’avère que cette chaîne n’avait que 3825 km au compteur, ce qui est très en dessous des préconisations habituelles (changement tous les 5 à 6000 km).
La faute à pas de chance ? peut-être !
Quoi qu’il en soit j’ai aussi appris, de par cet incident, à me méfier de certains symptômes. Ainsi, après quelques kilomètres, aujourd’hui, j’ai commencé à avoir des bruits bizarres et des changements de pignons intempestifs. A aucun moment je n’ai pensé à un problème de chaîne et, à deux reprises, j’ai retendu le câble de dérailleur, pensant, à tort bien sûr, que les dysfonctionnements constatés ne pouvaient venir que d’un dérèglement du dérailleur. Fatale erreur !
En conclusion j’invite chacun d’entre vous à se munir d’un dérive-chaîne et d’un maillon rapide (indispensables en cas de problème).
Sachez aussi qu’il est très difficile de procéder seul à une remise en état sur le bord de la route si vous n’avez pas un bon collègue pour contraindre le dérailleur pendant que vous mettez en place le nouveau maillon. Si vous êtes seul, il y aune solution qui consiste à maintenir le dérailleur en position contrainte avec un lien quelconque ou un collier autobloquant d’électricien. Dans ce dernier cas, assurez vous aussi que vous avez un ciseau ou une pince coupante pour le libérer.
Merci à Jean-Michel et à Raymond qui ont attrapé des crampes en maintenant le dérailleur en position et merci surtout à Jean-Louis qui a magistralement remplacé notre maître à tous : je veux parler de Jean Bricaud dont l’absence n’a jamais été autant regrettée.
Mille excuses à Manu, Joëlle et à l’ensemble du groupe pour les perturbations engendrées par ce qui reste un banal incident.