Rive de Gier Randonneurs --- Mercredi 22 Aout
" Bruno réussi à négocier une table en terrasse au Chaubouret pour le pique-nique. Les deux beaux-frères Jean Yves et Jean Luc sont à peine assis que l’orage se déchaine à nouveau, cette fois-ci violemment, et nous pousse à l’abri en ordre dispersé d’abord sous les coursives avant de rejoindre sournoisement l’une des rares tables restée inoccupées à l’intérieur. Fin de casse-croute au sec chacun arrosé de sa boisson préférée suivi d’un café fort apprécié généreusement offert par Valérie pour fêter l’arrêt de la pluie (merci encore Valérie J)."
Compte rendu de François:
Sortie Pilat 105 (22 Aout 2018)
Présents dans le désordre : Valérie Pouyoune, Bruno Garnier, Dominique Salvatori, François Morlé, Jean-Luc Isoardo, Jean-Louis Sagnard, Jean Yves Goy, Patrick Mallet, Patrick Vittet.
Conformément à l’annonce de Patrick (« sortie réservée aux randonneurs en forme ») nous nous retrouvons neuf(s) (plus ou moins anciens) de « formes » diverses plus ou moins enveloppées, sculptées par les randonnées cyclo pratiquées assidument ces derniers mois. Pour notre bonheur à tous Valérie sera notre bout en train féminine du jour.
Départ à 8 h 30 de la mairie de Rive de Gier pour une douce mise en jambes groupés jusqu’au col de Chassenoud. L’air de la descente sur Chuyer suffit encore à nous rafraichir qu’il nous faut déjà chauffer à nouveau jusqu’au col de Pavezin. Pause rituelle sous l’abribus où nous rejoint notre benjamin Patrick Mallet parti plus tard de Rive parce qu’il doit nous quitter plus tôt. Pavezin d’y dire deux fois, quelques barres bienvenues rectifient notre glycémie en prévision du plat du jour résolument peu calorique et plutôt pentu.
Les hors d’oeuvres à peine entamés, Patrick M et Bruno sont rapidement hors champs malgré les efforts désespérés de Dominique pour leur tenir la roue. Le reste de la troupe profite en passant plus sagement de l’eau fraiche de la source (à gauche juste avant d’arriver au collet de Doizieux) pour éviter de se dessécher en se dépêchant de monter. Les Dieux encore bienveillants nous arrosent de quelques gouttes sous le soleil toujours radieux juste ce qu’il faut pour que l’évaporation de l’humidité de nos maillots maintienne la température dans des limites raisonnables jusqu’au col de l’Oeillon.
Patrick M nous quitte alors comme prévu pour rejoindre son RDV à Lyon accompagné de Dominique en petite forme qui vient de se rappeler avec angoisse qu’il lui restait 13 volets à peindre à la maison. Coïncidence ou pas, le ciel s’assombrit soudain et nous prenons copieusement la sauce dans la descente sur le Mantel, pour remonter mouillés et nous retrouver à nouveau à sec ascètes à 7 au col des « Chats bourrés » de Valérie. Après une nouvelle tentative avortée de Jean Louis pour faire revenir de vacances les petits cochons du Bessat et nous accueillir à manger, Bruno réussi à négocier une table en terrasse au Chaubouret pour le pique-nique. Les deux beaux-frères Jean Yves et Jean Luc sont à peine assis que l’orage se déchaine à nouveau, cette fois-ci violemment, et nous pousse à l’abri en ordre dispersé d’abord sous les coursives avant de rejoindre sournoisement l’une des rares tables restée inoccupées à l’intérieur. Fin de casse-croute au sec chacun arrosé de sa boisson préférée suivi d’un café fort apprécié généreusement offert par Valérie pour fêter l’arrêt de la pluie (merci encore Valérie J).
L’épisode pluvieux nous permet de vérifier en sortant l’étanchéité des GPS et compte tours restés sur les vélos. Les Cieux étant toujours menaçants, nous choisissons unanimes de ne pas tenter le Diable et de rejoindre directement à chaud Saint Chamond depuis Chabouret. Snobant le Bessat (et ses petits cochons), nous dévalons jusqu’à La Valla pour une nouvelle pause. Les toilettes et l’épisserie sont fermées mais, à défaut de pouvoir vider les burnes, la fontaine coule et nous pouvons remplir nos gourdes. Le soleil étant revenu, Jean Luc et Jean Yves se laissent convaincre de pousser jusqu’à la Terrasse pour braver encore courageusement la croix du Planil avant le dernier coup de Jaret jusqu’à saint Paul (promis après Saint Paul J’arete...). Roue libre jusqu’à Lorette et retour tranquille jusqu’au parking de la mairie de Rive de Gier pour savourer l’eau gazeuse gardée secrètement au frais dans la glacière de la voiture de Patrick (merci Patrick pour cette délicate attention).
Satisfaction générale après 93 km et 1900 m de D+ parcourus soudés dans la bonne humeur et « la forme » pour la prochaine...