Mont Gerbier de Jonc (07)----- Mardi 7 Aout 2018
Sortie Gerbier de jonc* (7 Aout 2018)
Présents dans le désordre : Henri Charrondiere, Dominique Salvatori, Marie-Claude et Louis Genevois, François Morlé, Jean-Pierre Royet, Jean-Luc Isoardo, Jean-Louis Sagnard, Gérard Biron, Clément Ginoux.
Arrivés à 6 la veille pour de joyeuses retrouvailles, chaleureuses mais au frais, à la Chèze partageant assis (à 9) pâtes, vin corse et caillettes locales. Les bruits de l’Eyrieux n’ont pas fini de bercer nos nuits paisibles qu’il nous faut déjà faire travailler les méninges pour retrouver le chemin du petit déjeuner pour un départ en selle à 7 h 45 frais comme des gardons.
C’est à 7 que nous décollons derrière Jean Luc en pleine forme qui tire les wagons d’un bon train en direction du Cheylard. Début de parcours en longeant les gorges de l’Eyrieux magnifiées par l’éclairage encore rasant à cette heure (45 autrement dit matinale). Aperçu sur la « Dolce Via », intéressante voie cyclo aménagée sur la rive opposée sur les traces de l’ancienne voie ferrée. Traversée du lieu dit du « Bouchet » (Jean Michel si tu nous entend…) et nous arrivons sur le parking du super U du doodle où nous retrouvons Louis et Marie Claude venus du camping et Clément de Beauvène (enfant du pays venu faire un reportage sur « les bienfaits de la pratique du vélo sur la santé mentale des retraités »…et accessoirement se dégourdir l’esprit et les jambes entre deux pages de rédaction de sa thèse).
Nous voilà donc 10 profitant du beau ruban d’asphalte, de la fraicheur matinale (encore fraiche) et de la pente (encore douce) pour 10 km (encore cool) en direction de Dornas, éblouis par la réverbération sur les 37 dents arrières toutes neuves de Jean Pierre et la chaine toujours aussi propre de Louis.
Première pause sous la croix avant de passer aux choses sérieuses et bifurquer à droite pour 7 km de montée vers le col de Joux. La route se rétrécit, la température monte, la pente se relève au bruit des dérailleurs qui cliquettent et raillent le cycliste avare de ses dents de derrière ou insuffisamment assidu. Quelques brefs passages au dessus de 10% (agrémentés d’un passage manuel du petit plateau pour Henri) et nous devrons attendre d’arriver au col pour retrouver Clément, Gérard et Louis. Magnifique vue sur le Gerbier et le Meyzin qui dominent les alentours. Belle descente guerrière sur le lac de saint Martial prêts au combat pour la suite. Les 9 km de montée, soutenus mais raisonnables, se négocient entre 6 et 7 % pour une grande partie à l’ombre et bien aérés. Formalités d’usage au pied du Gerbier, point culminant du jour, puis slalom entre les camping-cars et nombreux touristes pour atteindre les sources de la Loire dont les eaux jaillissant à 5°C ravissent nos gorges brulantes et remplissent nos gourdes sèches.
Reprise ventée et défrisante vers Lachamp Raphael sur une magnifique route de crête qui nous mène en passant le fameux « partage des eaux » jusqu’au casse-croute pris sur la terrasse ombrée du bar-hotel des charmilles http://www.lescharmilles7.net. Casse-croute frugal pour Henri qui a fini son pain d’épice mais oublié les sandwiches qui vont normalement avec les élastiques… heureusement complété par le surplus de Jean Pierre et la tarte aux myrtilles maison. Anniversaire surprise de Gérard qui ne fait pas son âge et subventionne nos prises de boissons pour l’occasion (merci Gérard et encore bon anniversaire !!!) .
Redémarrage acrobatique secoués par le vent debout qui tente à plusieurs reprise de nous coucher. Super descente sur Sardiges partagés entre l’envie de profiter encore de la vue et l’appel grisant de la pente, nous ne retrouverons Clément et Gérard qu’à Dornas pour un dernier rassemblement avant de rejoindre le parking surchauffé du super U du Cheylard.
Digressions nonchalantes diverses sur les montures des uns et des autres, c’est en pensant très fort aux prochaines sorties que nous devons déjà quitter Marie Claude et Louis qui rejoignent le camping du Cheylard et Clément qui retourne ragaillardi à la rédaction de sa thèse à Beauvène.
Finish groupé en faux plat descendant de plus en plus chaud jusqu’à la Chèze pour un dernier rafraichissement avant le retour sur Lyon.
Un grand merci à tous d’avoir braver la chaleur et les km d’autoroute pour venir en Ardèche partager ces si bons moments qui n’ont pas de prix !
Pour le carnet de bal : dans les 90 km, 1500 m de D+ et la bonne humeur.
* Gerbier de jonc ou « caillou de montagne » qui contrairement à l’intuition trompeuse n’a rien à voir avec un bouquet d’herbe ou de roseau J
François