Loire sur Rhône * Randonneurs* SAMEDI 19 Mai 2018
Compte rendu de François:
Sortie Loire (19 Mai 2018)
Arrivés dans l’ordre au RDV: Jean Bricaud, Jean-Pierre Royet, Bruno Garnier, François Morlé.
Il est 9 h 05 et les deux Jean sont déjà là devant la piscine de Loire. Nous les rejoignons avec Bruno (tout juste revenu de la reconnaissance d’un parcours prometteur à suivre dans le Vercors) pour un départ comme prévu à 9 h 30 sur un parcours interdépartemental inédit.
Les réjouissances débutent par un petit « boucolique » sur la via Rhona qui nous mène à plat jusqu’un peu avant Ampuis. Magnifique vue sur St Romain puis sur Vienne que l’on découvre en face. Première traversée du Rhône en direction de Reventin pour venir déguster une petite « brasérade » improvisée de 3 km jusqu’aux Côtes d’Arey où l’on manque de perdre Jean Pierre qui oublie de marquer l’arrêt en haut de la côte.
Regroupement et reprise vallonnée jusqu’au deuxième St Romain (Surjeu) pour attaquer la deuxième montée « surieuse » du jour via la Chapelle. Soudain soucieux de soulager le chargé de compte-rendu, Jean, toujours bienveillant, se dévoue pour crever à l’avant. Les choses se compliquent alors quand il réalise qu’il a oublié le plan de rangement de ses sacoches dont le contenu se répand bientôt pèle -mêle sur la chaussée. Solidarité (indiscrète) codapienne oblige, on finit par retrouver les démonte-pneus permettant de libérer la chambre au lait de coco trouée et de la remplacer par une chambre neuve « de 30 » qu’il faudra se résoudre à gonfler à la pompe car l’embout de la « bombe à gonfler » reste introuvable (sachez qu’une bombe de réparation sans embout « ça gonfle » le bonhomme mais pas la chambre). L’embout sera lui aussi finalement retrouvé au moment du rechargement des sacoches après la réparation.
Vélitation pleine conscience à l’écoute des petits oiseaux en traversant les bois. Puis nous descendons sur Cour-en-buis pour un pique-nique bien mérité à LA table entre l’église et l’école du village.
Pique-nique somme toute assez bavard pendant lequel Jean nous raconte l’histoire et l’inconséquence de certains vélocistes lyonnais. Pensant récemment régler un problème de posture par un changement de potence il nous raconte l’impotence et l’imposture de l’un d’entre eux (sans compter l’oubli coupable d’équiper sa monture de freins Viagra malgré ses mensurations).
Au sortir de table, il nous offre alors généreusement le café à la pizzéria du coin pendant qu’il déballe à nouveau ses sacoches, tenaillé par l’angoisse d’avoir oublié son antivol lors de l’épreuve de la crevaison. L’antivol en question (un gros U métallique de 15 cm de long et de 300 g quand même…) aperçu subrepticement lors d’une indiscrétion au précédent déballage sera finalement retrouvé « à sa place » comme il se doit.
Retour descendant vers l’Ouest en passant par les Roches puis Condrieu traversant pour la deuxième fois (mais dans l’autre sens) le Rhône. Jean Pierre étant déjà « dans le rouge » nous lui déconseillons les caves pour attaquer avec courage la dernière montée en selle vers le Nord. Pause hygiénique aux Celles avec prise de vue sur le Pilat. Pi de là, nous empruntons la petite route du maire (cf CR précédents) jusqu’à la D502 avant de nous laisser glisser joyeux sur la D45E jusqu’à Loire où nous retrouvons les voitures vers 16 h.
FRANCOIS