Aveize Restaurant .........Chazelles sur Lyon : Musée du chapeau ......... Mercredi 20 décembre 2017
Resto et Chapeaux
"Jean Louis et Jean avaient prévu une petite sortie vélo aux alentours d'Aveize qui devait se terminer autour d'une table au restaurant du village Une météo peu favorable les obligea à modifier leur programme.
Le vélo a été annulé. Le panorama froid et enneigé, le brouillard ne nous ont pas fait regretter la petite reine.
Certes, le manteau neigeux qui recouvre les champs et habille les arbres donne un aspect carte postale surtout en cette période de Noël."
"Quant au restaurant il a été maintenu pour notre plus grande satisfaction
En effet, pour une modeste somme nous avons mangé un excellent repas.
Epicuriens que nous sommes, nous l'avons fort apprécié. (Salade composée de verdure, gésiers et foie gras. Sanglier sauce au vin ou brochet accompagnés de différents légumes. Fromage blanc ou sec. Glace meringuée et bûche. Apéritif, vin, café compris.(13,50 euros)
Soulignons que l'accueil et le service ont été parfaits."
"Afin de prolonger notre après-midi, il a été décidé d'aller faire une visite commentée de la Chapellerie (atelier-musée du chapeau à Chazelles sur Lyon).
Jusqu'à 400 employés travaillaient dans cette usine. Le pays était prospère et fier de son industrie chapelière.
L'intérieur restauré est faiblement éclairé pour mettre les visiteurs dans une atmosphère où à l'époque régnaient l'humidité, la sueur et le bruit. Aujourd'hui le calme et la sérénité des lieux font plutôt penser à une ambiance de cathédrale plutôt qu'à une ancienne usine de chapeaux.
Notre guide nous dirige vers une salle de projection où nous verrons virtuellement la fabrication dont la matière première était des peaux de lapins et de lièvres. A noter, une peau de requin pour le crêpage du tissu !
Le commentateur du film a une voix doucement campagnarde, avec de simples mots, raconte les nombreuses étapes de la confection des chapeaux (21)."
La peau de requin pour traiter le feutre en poil de lapin
"La projection terminée, nous visiterons les différents ateliers pour une démonstration de la création des ''couvre chefs''. Lorsque la guide met en marche certaines machines, le bruit devient infernal. Bien entendu, il y avait toute une batterie de ce type d'engins qui ''rugissaient'' dans ces lieux. On peut s'imaginer l'ambiance où les décibels devaient, tôt ou tard, procurer des problèmes de surdité à ces malheureux ouvriers(es). Malgré cela, ils étaient fiers et consciencieux, la solidarité régnait pour que le rendement se fasse afin de conserver leurs emplois.
Puis, nous arrivons dans des salles où sont exposés de nombreux chapeaux : melon, haut de forme, borsalino, sans oublier les bigornes académiques et militaires, des bibis avec ou sans plume, des capelines, des chapeaux moyenâgeux…., il y a même un bonnet d'âne ! Dans la dernière salle sous un énorme canotier suspendu nous nous sommes regroupés pour la photo souvenir.
Puis, les visiteurs ont à disposition toutes sortes de "galurins" qu'ils peuvent essayer. Bien entendu, l'hilarité se déclenche en fonction du chapeau essayé.
La visite se termine par une ''exposition vente'' de chapeaux et souvenirs."
"Le crépuscule arrive, il est temps de rentrer sans oublier de donner un ''coup de chapeau'' à toutes celles et ceux qui, dans ces lieux, ont travaillé dans des conditions difficiles.
Dommage quand même que ce savoir-faire se soit arrêté.
Merci encore à Jean Louis pour cette journée ''gastronomique'' et culturelle.
Merci à tous pour la bonne ambiance qui a régné une fois de plus. J B "