Loire sur Rhône-- Le Pilat -- Randonneurs et Promeneurs 8novembre 2017
Sortie du Bourrin (8 Novembre 2017)
Participants : Gilbert Boulon, Jean Bricaud, Bernard Escande, Bruno Garnier, François Morlé, Jean-Louis Sagnard, Jean Pierre Thomas, Patrick Vittet.
Le mail de Bruno annonçait une sortie surprise en terrasse, le temps était humide, les prévisions incertaines, le rendez-vous prés de la piscine, le programme prévoyait la montée d’un mythique col du Bourrin au nom angoissant, Jean Louis se remettait tout juste d’un 5 zéros du WE, Jean Pierre d’un éreintant match de tennis de la veille, personne ne savait plus si 9 h 30 était l’heure du RDV ou celle du départ (sauf Bernard…), Jean avait opté pour le VAE (mauvais présage…), Gilbert n’avait pas pris sa pompe à pied (mauvais présage encore…), Patrick avait jeté un froid en sortant ses chaussons d’hiver jaunes fluos…Bref, tout laissait croire à une nième sortie allez-retour sinistre jusqu’à Pélussin où on allait se peler, se mouiller, crever et en « Chuyer » au passage.
Mais que nenni. Ce fut, plus encore qu’à l’habitude, une super sortie chaleureuse et inattendue sur un parcours inédit remarquablement ciselé par Bruno pour notre plus grand bonheur à tous.
Après la photo rituelle au retardateur, nous voilà partis à l’heure d’un bon train à 8 au frais (5°C) et à plat (0%) jusqu’à Saint Romain en Gal d’où nous prenons la montée vers la croix Régis. Le rythme rando/P2 réglementaire donné par Bruno permet de se réchauffer idéalement sans trop mouiller la couche inférieure sous le coupe vent. Crevaison inexpliquée dans la montée à l’arrière de Jean Pierre bien vite réparée à la mode « vélo couché » et avec l’aide experte de Gilbert. La surprise du jour survient peu avant la Croix Régis où nous bifurquons vers l’inconnu sur la gauche vers Lansolat et de là en zig-zag à travers une multitude de hameaux pour finir à l’heure du repas au bar du Paradis de Pélussin. Les noms des hameaux traversés sentent bon le terroir (en passant par Bezout, chez Plasson, Lymps, le Caulhet, l’Olivière, Sympérieux, le Cougeat, le pont Nové, Préchoin, les Arts, le grand Embuent…), la route est étroite, peu fréquentée et le revêtement neuf d’un satiné à faire rougir un conseil municipal. C’est si beau qu’il ne manque que les bogues de châtaignes pour se croire sur le parcours de l’Ardéchoise.
Arrivés au Paradis, chacun a droit à la chaleureuse poignée de main du patron avant de dévorer un casse croute bien mérité tiré du sac et agrémenté de boissons diverses servies avec le sourire de la serveuse juste avant la relève.
Tout le monde retrouve sa monture à la sortie pour un retour tout aussi tortueux privilégiant les petites routes jusqu’au Pilon, laissant en passant sur la gauche la mystérieuse ferme des serpents signalée par nos deux ainés. Après un bref arrêt au Pilon, défoulement collectif joueur à la poursuite de Jean dont la mission est d’arriver à temps à la croix Régis pour prendre la photo. De là, en passant par la Cuisinière, nous découvrons tous enfin comme des ânes le fameux col du Bourrin (Tous bourrin un pour tous…) avant de redescendre ventre à terre sur Loire où nous retrouvons le soleil sur le parking près du Rhône à 15 h.
Grand mercis et chapeau bas à Bruno pour ce très agréable et innovant parcours (dont la complexité aura nécessité quand même deux reconnaissances…un tel dévouement force le respect). Merci à tous pour l’excellente ambiance et à la prochaine (Jean Pierre, n’oublies surtout pas de garder un jour pour nous entre deux matchs de tennis !)
Pour le carnet de bal : «dans les 75 km, autour de 1100 m de dénivelée, de nombreux virages et quelques bosses» Si vous ne connaissez ce parcours pas allez-y les yeux fermés (mais avec un GPS) vous n’en reviendrez pas !
François