Croix de Chaubouret- Col de l'Oeillon- Randonneurs et Promeneurs-Mercredi 22 Novembre 2017

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Météo : Température : 5° au départ - 13° l'après midi – Beau temps ensoleillé – vent avec rafales par endroits

Distance : 72 km

Dénivelé : 1560 m

Moyenne : près de 19 km/h

Parcours : Col de Pavezin → Col du Mazet → La Terrasse Dorlay → Doizieux → Le col du Planil → La Valla en Gier → Col de la Croix de Chaubouret → Le Bessat → retour vers le Col de la Croix de Chaubouret → Col de L'Oeillon → La Croix du Collet → direction Pelussin → Col de Pavezin.

Ce 22 novembre, il ne faisait pas très chaud sur le parking du col de Pavezin.

Douze participants Randonneurs aguerris se sont réunis pour effectuer une des sorties les plus dures du Pilat. Parmi eux, une féminine courageuse : Marie Claude.

Patrick, pour des raisons d'une mauvaise nuit, s'est désisté.

A signaler le VAE du rédacteur de ce C R.

L'équipement hivernal est de rigueur car de longues descentes font partie du programme.

Le dieu Eole, au cours de la journée, fut relativement clément envers nous, toutefois, un caprice de sa part nous incommoda de quelques rafales. J'en reparlerai plus loin.

Certains d'entre nous connaissent bien ce parcours, pour d'autres c'était une première.

Quelques indications sur la sortie sont données par nos 2 animateurs.

Comme le veut la tradition, la photo de Jean Louis avant le départ avec son appareil fétiche nous immortalisait.

A 9h20, les premiers coups de pédales sont donnés en direction du col du Mazet. Le profil tout d'abord horizontal se transforme en faux plat montant avec quelques petites montées un peu plus corsées. Nous sommes échauffés en arrivant au col, puis nous amorçons la longue descente sur la Terrasse Dorlay. Le temps est au beau, le vent n'est pas trop fort. Nous sommes tous concentrés sur nos vélos car l'allure est rapide.

Une petite halte pour se reprendre et nous enchaînons sur Doizieux. Nous longeons ce qui habituellement est une retenue d'eau pour alimenter le barrage EDF, complètement à sec à ce jour, laissant apparaître des roches noires d'un aspect sinistre. La sécheresse aidant, les autorités ont dû en profiter pour le nettoyer. Le paysage est désertique, un ru maigrichon serpente dans le fond.

A l'entrée de Doizieux, il est conseillé de se déshabiller car les difficultés en pourcentages positifs vont commencer.

Nous montons vers le col du Planil. A certains endroits, les passages des petits braquets sont nécessaires.

Au loin, nous dominons quelques maisons d'où s'échappe une fumée brune des cheminées. Dans la nature, les arbres squelettiques ont perdu leurs feuilles, l'hiver se fait sentir.

Regroupement au col, puis, longue descente à travers bois. A l'intersection d'une patte d'oie un panneau indicateur indique le morceau de bravoure à effectuer : << La Valla en Gier - Col de la Croix de Chaubouret – le Bessat >>.

Certains s'arrêtent et se déshabillent, d'autres enchaînent en direction du col. Chacun monte à son rythme. ''Les grimpeurs'' vont se régaler et affirmer leurs capacités naturelles. Pour les plus modestes, ils vont se concentrer sur leurs efforts et n'ont qu'un but : arriver au sommet avec panache ! La partie est difficile, d'autant que quelques rafales de vent vont nous freiner. Ils ont tous(te) du métier et vont ''jouer'' avec les braquets pour trouver le bon couple de pédalage. Bien sûr, dans ces cas-là, on ne s'attarde pas sur le paysage, on se concentre ! Parfois, on rage en se demandant ce que l'on fout sur ce ''maudit'' vélo ! La volonté, tout simplement la volonté de se prouver à soi-même que l'on peut le faire, qui plus est, gratuitement ! Les kilomètres défilent lentement, tantôt à découvert, tantôt en sous-bois. ''Les ténors'' sont arrivés au sommet pendant que les autres continuent de grimper. Puis, c'est le regroupement au sommet de toute l'équipe et le plus gros du dénivelé a été fait (1100m).

Des plaques de neige sont visibles dans différents endroits rappelant que nous sommes à 1200m d'altitude.

Quelques impressions et commentaires sont donnés, entre-autre, Marie Claude a eu quelques difficultés avec son dérailleur AR ce qui l'a parfois gênée.

Le vent souffle assez fort et rapidement une photo souvenir est prise sous le panneau du col.

Nous ne tardons pas pour aller nous mettre à l'abri au Bessat, où un restaurant nous attend : "Aux copains comme cochons''

Dix ont choisi le menu du jour et deux avaient leur pique-nique.

Nous sommes au chaud et à l'abri mais pas du "maillot des Verts" accroché au mur qui semble nous regarder. Jean Louis se sent chez lui ! Au fait, savez-vous comment les Lyonnais doivent saluer les Verts et ses supporters ? Réponse : montrez votre main grande ouverte les 5 doigts bien écartés (comprenne qui voudra !) Console-toi Jean Louis, une défaite bien étudiée peut amener à une prochaine victoire ! Quant à Gilbert, ancien rugbyman, il nous a fait un cours de tacticien afin que les Bleus puissent gagner la prochaine Coupe du Monde.

Après le repas, nous avons pris le chemin du retour. La température s'était élevée et le vent calmé.

Montée un peu pénible jusqu'à la Croix de Chaubouret puis direction le col de l'Oeillon. Montée à nouveau, grande descente (froide et très rapide), dernière remontée, jusqu'au col. A l'est, un magnifique panorama s'offrait à nos yeux : la chaîne du Vercors. Pour contempler ce spectacle nous nous sommes arrêtés sur l'esplanade juste avant le sommet du col ; sublime récompense de la journée !

Un sympathique motard nous a pris en photo.

Un peu plus haut, nous avons rejoint le sommet du col de l'Oeillon. Une dernière photo du groupe devant le panneau indicateur. Une dernière contemplation avec cette fois le majestueux Mont Blanc. Enfin, une dernière grande descente vers Pélussin, le soleil nous accompagne, tout va bien. Puis, bifurcation à gauche pour rejoindre le col de Pavezin. Pendant un moment, nous restons en peloton sur ce faux plat montant. Quelques rouleurs vont se détacher. Le " gruppetto " arrivera peu après aux voitures. La boucle est bouclée !

Nous avons grimpé 5 cols : le col du Mazet, le col du Planil, le col de la Croix de Chaubouret, le col de l'Oeillon et pour finir le col de Pavezin : pas mal n'est-ce pas ?

Nous avons passé une excellente journée, sans incident notoire, dans des conditions météo tout à fait confortables pour la saison.

Merci à nos deux animateurs pour cette belle mais difficile balade.

Merci à tous pour la bonne ambiance qui a régné au sein du groupe et R V vers la fin décembre pour effectuer la traditionnelle sortie du Crêt de l'Oeillon.

J B

N B : Une très bonne note avec un grand bravo à Marie Claude pour son courage et son très joli sourire quelles que soient les circonstances.