Grandris--- Randonneurs et P2---Jeudi 12 octobre 2017
Sortie « Grandris» (10 Octobre 2017)
Participants : Jean François Bazin, Jean Michel Bernoud, Guy Bonnin, Gilbert Boulon, Marie-Claude et Louis Genevois, Alain Millet, François Morlé, Jean-Louis Sagnard, Raymond Sassolas, Jean-Pierre Thomas.
L’Equipe de 11 rassemblée à 9 h devant l’hôpital de Grandris compte deux sympathiques nouveaux cyclos CODAP, Jean François et Raymond « vieux » potes cyclistes de Jean Michel pour un circuit préparé par Manu et Gérard, repris par Jean Louis et Gilbert et guidé d’une main de maitre par Jean Michel, grand connaisseur du coin (autrement dit ça va saigner…)
La couleur ambrée des nombreux membres encore dénudés, de même que le jaune, le rouge ou le vert des tenues cyclistes s’harmonisent à merveille avec la clémence de la température et les magnifiques couleurs automnales.
L’instant numériquement immortalisé, nous voilà partis derrière Jean Michel pour une mise jambes bucolique et vallonnée jusqu’à Saint Nizier profitant des premières mousses de la journée qui s’étalent sur les bords de la route elle-même parsemée de bogues de châtaignes.
Ca sent bon le sapin (une fois n’est pas coutume) et les champignons. De là, les choses sérieuses commencent par la douce montée du col de Favardy point culminant du parcours (846 m). Chacun note la super forme de Guy qui nous livre ses derniers secrets de potion magique (« qu’antésite dans les montées mets y dans le bidon » ça soulage) qui réveillent nos euphoriques souvenirs de tubes de poudre de réglisse sucés jadis à l’école.
Descente au frai vers Ranchal, remontée au col des Ecorbans et passage descendant du col des Aillets (col gratuit mais ça y est pas encore, loin de là…) avant de faire le tour du Mont Pinay pour revenir à Ranchal, de descendre et de remonter à nouveau jusqu’au col du Pavillon (vous écoutez toujours ?).
La boussole et le GPS ont du mal à suivre. A la pose au col, Jean Michel, reniant son expertise, répugne à s’investir pour tailler la bavette à deux chèvres à barbiches et grandes cornes car « le bouc m’écoeure » avoue t-il. C’est vrai qu’il est presque midi et que ça creuse, ce pourquoi nous filons vers Saint Vincent de Reins où nous arrivons pour 12 h 30 au son des bouteilles de gaz en cours de déchargement.
Coup chance, le « Bar à K » est ouvert ! Accueil chaleureux mais pas de bols ! Nous prenons donc un verre à la place et en terrasse pour accompagner notre casse croute dégusté au soleil (si jamais vous aviez des relations, notez que Louis cherche un stage chez un boulanger pour parfaire ses connaissances à faire son pain - Marie Claude est d’accord)
Redémarrage pépère avant l’unique et bien maigre « plat » du jour (quelques malheureuses centaines de mètres à plat) consommé à l’heure de la sieste, sieste bien vite écourtée par les « Allez, roules, roules !!!» incantatoires de Gilbert. Sur le trajet nous visitons la superbe chapelle de Mardore, (biennale de l’art contemporain oblige nous nous recueillons devant l’œuvre « coupelle d’eau bénite sur tapis de chamalots pétrifiés » qui rappellent à Jean Louis la demi tablette de nougat consommée la veille).
Quelques bosses encore et c’est le Burdel, nouveau col d’où il nous faut encore redescendre pour remonter aux cols de la Cambuse. De là n’y tenant plus, Jean Pierre qui doit être rendu plus tôt à Lyon assure « ses arrières » et tente de prendre « les devants ». Déjà bien rodé aux coutumes du groupe et notamment soucieux de faciliter la tache du chargé de compte rendu, il a la bienveillance de crever à l’arrière quelques virages plus loin.
La réparation pratiquée à 6 mains, vélo retourné comme nous l’a enseigné Jean (à réviser lors de la séance technique du 20 Octobre prochain), se passe rapidement et sans encombres sans pour autant détecter le moindre trou dans le pneu (ce qui devrait laisser matière à écrire pour les prochains compte-rendus…)
Arrivée groupée à 15 h à Grandris, sortis grandis par l’épreuve d’école, radieux et bientôt prêts pour le futur BRO. Alain fort content (mais l’esprit parasité par la perspective de la prochaine saison de ski) avouera toutefois discrètement sa préférence pour le col blanc qui monte d’un cou plutôt que l’enfilement de cols verts qui montent et descendent dans les bois.
Bravo et grand merci à Jean Michel de nous avoir guidés les yeux fermés sans nous perdre de vue sur ce superbe parcours 3D en couleurs.
Merci à tous pour l’excellente ambiance et à la prochaine.
Pour le carnet de bal : «dans les 80 km, 1500 m de dénivelée et pas moins de 8 cols dont un gratuit»
François