Loire sur Rhône Randonneurs Promeneurs mercredi 12 avril
Une sortie inédite tracée par Bruno au départ de Loire sur Rhône vers le Pilat voisin ce mercredi 12 avril;nous sommes 16 a participer avec 2 féminines Danièle et Marie Claude.
Beaucoup de super randonneurs sont là,emmenés par Daniel,François qui commence à enregistrer son commentaire du soir,Henri,Alain,Louis ,Jean ,Christian.......et tous les autres
Avant le départ gros souci pour Gilbert avec sa roue avant qui crève a répétition,
Malgré des essais avec Jean il préfère déclarer forfait,un pneu et une chambre neuve devrait résoudre cette affaire.
Le départ est donné aux 15 autres avec 20 minutes de retard sur la voie verte,il fait beau et rien ne presse.
A peine parti nouvelle crevaison de Louis Desbrosse venu comme souvent de Lyon à vélo,l'autre Louis (Genevois) l'aide à réparer rapidement
Finalement rendez vous pour tous à La Croix Régis après la montée depuis St Romain en Gal. Une bonne côte au départ qui s'adoucit au sommet.
A La Croix Régis rassemblement
Vers Le Pilon et Longes c'est plus facile
Une 3eme crevaison d'Henri avant le col de Grenouze,il est attendu par Louis et Alain,la montée au col sera un peu décalée par rapport aux autres
Au col de Grenouze
Une route en tobbogan vers le col de Pavezin
Pour le pique nique en plein air un coin super trouvé par Bruno
Café en terrasse au col de Pavezin tout proche
Le retour est amorcé par Chuyer et le Pilon,Daniel emmène le groupe des costauds à vitesse croissante, on ne voit bientôt plus que leur dos s'éloigner et on les retrouve à peine fatigués au Pilon
La route pittoresque vers Trêves
La toute dernière montée à Echalas qui fait mal aux jambes
A Echalas encore des petites routes qui amènent à la descente vers Les Bans tout proche du départ
A l'arrivée 73km et 1150m de dénivelé,bravo à Bruno qui a super bien mené et maitrisé de bout en bout ce parcours,bravo à nos deux féminines Marie Claude et Danièle et à tous les promeneurs qui ont bien suivi une cadence parfois un peu rapide de la tête de course mais toujours avec une attente de tous.
Enfin le long commentaire de François qui complète bien ces quelques lignes et photos:
Nous sommes 16 au RDV sur le parking (derrière le local de « Feuilles-Râteaux ») de Loire (sur Rhône), bien vite rejoints par l’infatigable Louis parti plus tôt de Lyon à vélo. Notre présence incongrue de si bon matin (Alain n’a même pas eu le temps de se raser, c’est dire…) fera fuir le préposé rotofileur modérément motivé à tondre la pelouse.
La rumeur commence à se répandre que Gilbert est à la recherche d’une pompe à pied pour traiter une roue « un peu molle » dans un contexte historique de « crevaison récurrente au même endroit ». Heureusement, Jean est là et dispose de tous les outils pour tenter une opération que tous espèrent salvatrice. La présence d’une chambre dite « anti-crevaison » sur la roue oriente vers le diagnostic d’une tête de rayon qui dépasserait et justifie une tentative délicate de greffe de bout de pneu interne dont Jean a le secret. Malheureusement rien n’y suffira et avec l’accord de la famille il est décidé de surseoir à l’aggravation des souffrances de la roue. Aux regrets de tous, Gilbert se voit du coup dispensé de sortie et contraint d’amener sa roue au docteur de la ville.
Interlude culturel de Bruno qui nous apprend que Loire est là où (ou lala…) Léonard Burlat fit en 1915 la première greffe de cerisier sur merisier à l’origine des pulpeuses et succulentes cerises du même nom.
20 min sont passées au delà de l’heure contractuelle, vite la photo traditionnelle et la colonne (16-1= 15) s’ébranle sous le soleil resplendissant le cœur léger. « Patatra », au premier carrefour, une nouvelle rumeur se fait écho d’une nouvelle crevaison cette fois-ci de Louis Genevois vite réparée avec l’aide de l’autre Louis (Debrosse). Probablement contaminé lors de l’échange, Louis (Debrosse) crèvera à son tour mais réussira à enrayer définitivement l’épidémie. La première montée est bien vite là : pente modérée, grand soleil, température clémente, du vert et des fleurs partout (sans compter nos charmantes et fidèles randonneuses Marie Claude et Danièle), super vue, bref, que du bonheur. Rassemblement joyeux à la croix Régis où nous bouderons l’effleurement des 3 célèbres stèles de radiesthésistes vexés par l’adversité des Dieux de la chambre ce jour. Marie Claude qui veille au bon déroulement de l’acheminement du complément de casse croute du couple évitera de justesse l’oubli du sac de Louis au redémarrage (d’où l’expression « veiller au grain »). Henri attaquera sa première tartine de pain sec (« du rab de baguette non utilisé pour les sandwichs… »)
Passage (debout) à Longes, avant la montée vers le désormais classique col de la Grenouze aspirés par la puissance de Daniel qu’aucun de nous n’arrivera jamais à rattraper. Nouveau rassemblement au col où l’actualité du jour ranime le débat sur la pertinence des liquides et chambres anti-crevaison. Descente portant conseil, puis pause casse-croute au premier replat avant le col de Pavezin devant la coquette cabane de chasseurs dénichée pour notre bonheur par Bruno lors de la reconnaissance du parcours. Riches échanges culturels sur les meilleures recettes de salade composées adaptables aux sacoches de vélo, de l’intérêt des élastiques pour faire tenir la garniture des sandwichs (brevet revendiqué par Henri) ou encore du meilleur vélociste lyonnais. Au détour d’un échange sur la composition idéale de la trousse de dépannage, les plus novices d’entre nous apprendront qu’il existe des « maillons de chaines » spécifiques pour chaque type de cassettes (à savoir selon le nombre de vitesses ; certain comme Bruno en seront quitte pour racheter le bon maillon à défaut de changer de cassette, d’autres dont je suis se féliciteront d’avoir pris le risque d’attendre avant de s ‘équiper). Petite déception de Marie Claude qui découvre avec dédain la modestie du complément de casse croute attendu dans le sac de Louis.
Redémarrage, pour un café mérité sur la terrasse ensoleillée de l’auberge du col de Pavezin. Recueillement devant le mémorial de Paul de Vivi dit « Velocio » , maitre vénéré et apôtre du cyclotourisme ( http://www.forez-info.com/encyclopedie/le-saviez-vous-/12482-qun-maitre-venereq-notice.html).
Descente à Chuyer (bien prononcer le chu) et course poursuite toujours derrière Daniel jusqu’au Pilon pile poil au croisement des deux boucles sur le nœud du parcours. Itinéraire astucieux parallèle à la D502 jusqu’à Trêves (sans s’arrêter) avant la dernière montée surprise qui « picote » une dernière fois les jambes jusqu’à Echalas (et oui déchà là…). Remplissage de gourdes (pour ceux dont la taille du bidon autorise le positionnement entre le robinet et le fond du lavabo des toilettes…). Descente prudente et tortueuse avec vue magnifique sur la vallée du Rhône jusqu’à Loire. Nous laisserons Louis rejoindre vers la gauche la passerelle de Givors pour rouler encore jusqu’à Lyon et rejoindrons vers la droite le parking de départ fermant ainsi la deuxième boucle du huit.
Satisfaction unanime (banane partagée) pour ce très beau parcours en huit de 85 km et 1200 m de dénivelé aux pentes raisonnables. Toutes nos félicitations et remerciements à Bruno pour ce parcours original (même les plus anciens ont découvert de nouveaux passages) et à l’efficacité dévouée de Jean Louis dont la fonction de serre file aura évité de faire des nœuds sur le fil du parcours.
PS : Vu l’épidémie de crevaisons et après la recommandation des produits anti-crevaison faudra t-il imposer l’aseptisation des démontes pneu voire les démontes pneu à usage unique ? pour ce qui me concerne, mon vélo fait déjà « chambre à part » dans l’appartement afin d’éviter les contaminations avant la prochaine sortie…
François Morlé