Dommartin Promeneurs 2 vendredi 14 avril
6 participants pour cette sortie P2 au départ de Dommartin pilotée par Manu et avec 2 féminines,Marie Josée et Danièle
Le commentaire est de Jean ainsi que les photos faites au smartphone
"Ce jour-là, avec nos voitures, nous n'avons pas ''envahi'' le parking de Dommartin !
En effet, nous étions 6 participants dont 2 dames (ce qui fait presque la parité).
Marie José avoue ne pas avoir un grand entraînement et se demande si elle assumera ? La suite nous prouvera le contraire puisqu'elle pédalera avec persévérance et volonté.
Danièle, grande habituée du vélo, sera égale à elle-même, gérant avec calcul son effort ce qui lui permet de rouler loin et longtemps.
A signaler, deux manquants : Jean Louis et son appareil photo, François et son excellente plume.
Il m'a été demandé de les remplacer, donc, modestement, je m'y suis investi.
Notre play-boy et coach Manu, avant de partir, nous brossera le tableau de la sortie qu'il avait pris soin de reconnaître quelques jours auparavant.
Vers la fin du parcours est prévue une petite ''verrue'' (sic), comprenez un détour touristique, à savoir les carrières de pierres à Glay, dont je reparlerai plus loin.
Après ces formalités, sans la traditionnelle photo du groupe et pour cause (je n'ai que le smartphone), le départ est donné."
"La température est fraîche mais le ciel est bleu ce qui soupçonne une belle journée à venir.
L'allure Promeneur est respectée, nous empruntons une petite route qui contourne Dommartin. Une descente à la fois cahoteuse et gravillonnée nous oblige à être attentifs et prudents.
Passés ce cap, nous rejoignons les hauts de Lentilly ce qui permet d'avoir une vue panoramique.
Cette pause (il y en aura de nombreuses) nous permet d'admirer, au loin, le Beaujolais.
Le gazouillis des oiseaux, certainement aussi contents que nous, nous enchante, on se sent heureux d'être là. L'hiver a définitivement laissé son froid manteau pour faire place à un printemps en fleur.
Nous repartons en direction de Sain-Bel.
Longue descente jusqu'à l'intersection de Saint Pierre-la Palud, à partir de là les choses sérieuses vont commencer. La montée accuse parfois du 8,5% mais le plus dur reste à venir !
Dans mes débuts du CODAP-CYCLO, on appelait ça : ''La surprise du chef'' !
Pour une surprise c'en est une ! En effet, au lieu de monter directement au village, nous empruntons un raccourci mais il faut le payer, non pas en gros sous mais avec nos mollets, du 12 à 15 % sur pratiquement 1000 m ! Manu a eu la ''gentillesse'' de nous prévenir en nous conseillant de mettre tout à gauche !
Au début de la côte se trouvait un autochtone avec un sourire qui voulait en dire long et certainement penser :<<Sont fous ces anciens de passer par là !>>.
Haletants, concentrés sur le défi, nous sommes tous arrivés au sommet sans mettre pied à terre y compris Marie Josée. Bravo à elle."
Heureusement, après la montée la descente. Au pied de celle-ci, se trouve une Madone protectrice du pays.
Nous avons fait une halte, pris une petite collation pour nous remettre de nos efforts.
Après avoir traversé Saint Pierre la Pallud nous sommes descendus sur la Brevenne, traversé la D 389 et emprunté la côte de Bibost. Arrêt et plein d'eau d'un côté, vidange de l'autre !
Propositions de Manu : soit pique-nique à St Romain de Popey, soit pique-nique aux carrières de Glay.
A l'unanimité nous optons pour la 2ème proposition. Choix judicieux par le fait que nous aurons fait le plus gros du dénivelé et serons à une quinzaine de km de l'arrivée.
"Allègrement nous continuons de monter et descendre en traversant St Julien/Bibost et rejoindre St Romain de Popey pour y faire une halte, il est aux environs de midi.
Après quelques échanges épicuriens notamment par Guy, fin connaisseur en restaurants et établissements culinaires, nous repartons sur les lieux culturels de Glay où plus modestement nous y mangerons notre ''jambon beurre''.
Toutes bonnes choses se méritent, pour accéder aux carrières, une montée pas piquée des vers doit-être grimpée. La faim et le lieu tant attendu nous donnent des ailes (enfin presque !), sans faillir et broncher nous arrivons à la carrière.
Sur conseils de Manu, vélos à la main, nous empruntons un chemin peu carrossable pour aboutir sur un impressionnant front de carrière d'une vingtaine de mètres de haut.
Pendant plusieurs siècles, cette pierre de couleur jaune-orangée a servi pour diverses constructions. Dans les années 50, l'exploitation s'est arrêtée au profit du ciment et des moellons dont le coût et la fabrication sont beaucoup moins onéreux que ce noble matériau.
Aujourd'hui, c'est un lieu classé visité par les touristes, occupés par les corneilles et les chauves-souris.
En respirant bien et en fermant les yeux on peut, peut-être, sentir la sueur de ces carriers qui pendant des générations ont travaillé très dur dans ces lieux. Dans tous les cas, on y prend quand même un bon bol d'air.
Merci Manu de nous avoir fait découvrir cet endroit.
Si d'aventure, vous avez l'occasion de passer dans le secteur, faites le détour et montez la côte vous serez récompensés, de plus vous avez une superbe vue sur la vallée de l'Azergues et les monts du Beaujolais.
Petit bémol pour les amateurs du ''petit noir'' il ne sera pas possible à déguster car sur notre chemin du retour, pas de bistrot. Que voulez-vous, on ne peut pas tout avoir !
Comme nous n'avons pas de quoi camper, il faut rentrer.
Heureusement, il ne nous reste que peu de km. Toutefois, il a fallu, et ce sera la dernière cartouche, monter la côte de Lozanne de 3 km mais avec un pourcentage très raisonnable.
Nous nous sommes retrouvés à nos voitures, certes, un peu fatigués, mais, une fois de plus, contents de notre sortie.
La devise de Manu : ''Partir ensemble et arriver ensemble'' a été appliquée.
Merci encore à Manu, nous avons passé un bon moment.
63 km - 1100 m de dénivelé - Moyenne : 15,8 km/h - Beau temps - Matin départ : 9° - Après-midi : 22°
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